The Beatles | fr

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The Beatles, composé de John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr, fut un groupe de rock et pop anglais, qui demeure, en dépit de la séparation de ses membres en 1970, l'un des groupes de rock les plus populaires au monde. En 12 ans d'existence, et seulement sept ans de carrière discographique, les Beatles firent paraître 12 albums, de 1962 à 1970, et composèrent plus de 200 chansons.

Les chansons des Beatles ont marqué les années 1960 et les générations suivantes et leurs mélodies ont été adaptées à de nombreux styles musicaux, notamment le jazz ou le classique (symphonique). Aujourd'hui, le groupe jouit toujours d'une grande popularité, leurs chansons sont jouées et reprises dans le monde entier. Les auteurs-compositeurs John Lennon et Paul McCartney (connus en duo sous le nom de Lennon & McCartney) restent célèbres comme créateurs de standards qui ont fait l'objet de quelques milliers d'adaptations dans les décennies qui suivirent.

Les Beatles demeurent les artistes ayant vendu le plus grand nombre de disques au monde. Le dernier chiffre publié (dans les années 1980) dénombrait plus de 1 milliard de disques et de vinyles vendus à travers la planète. Un biographe de Paul McCartney a calculé par ailleurs dans les années 1970 qu'à tout moment, l'une des 1 200 interprétations de la chanson Yesterday était jouée par une radio quelque part dans le monde.


1957 - 1962 : Les débuts :

"Rien ne m'a vraiment touché jusqu'au jour où j'ai entendu Elvis. S'il n'y avait pas eu un Elvis, il n'y aurait pas eu les Beatles" John Lennon est un adolescent de Liverpool élevé par sa tante "Mimi". Son père, Alfred "Freddie" Lennon, marin, a rapidement délaissé sa mère, Julia Stanley, et son enfant qu'elle n'avait pas les moyens de garder seule auprès d'elle. Dès qu'il découvre Elvis Presley et le rock n roll, John veut devenir musicien et ne tarde pas à monter son premier groupe: The Quarrymen.

Le 6 juillet 1957, à Woolton, dans la banlieue de Liverpool John Lennon, 16 ans, et son groupe de skiffle donnent un concert pour la fête paroissiale de l'église St Peter. À la fin du concert, Ivan Vaughan, un ami commun, présente Paul McCartney à John Lennon. Paul prend alors une guitare et joue "Twenty Flight Rock" d'Eddie Cochran devant un John un peu éméché mais néanmoins très impressionné. Quelques jours plus tard, Pete Shotton, autre membre de The Quarrymen propose à Paul de se joindre au groupe. Paul, qui n'a que 15 ans, accepte.

En février 1958, sur l'insistance de Paul, et malgré les réticences de John qui le trouve vraiment trop jeune, George Harrison, intègre le groupe comme guitariste solo. À trois, au sein d'une formation à géométrie variable, avec ou sans batteur, ils jouent dans les clubs de Liverpool, comme le Jaracanda, coffee-shop dirigé par leur manager Alan Williams ou la Casbah, dirigée par Mona Best, la mère de Pete Best. D'autres portes s'ouvrent ensuite, dont le Cavern Jazz Club, alors que le rock n roll et le Mersey Beat, style des groupes de Liverpool devient populaire dans cette ville.

Autodidactes, influencés par le rock n roll, (Chuck Berry, Buddy Holly, Elvis Presley bien sûr, Little Richard, Gene Vincent...) et le blues noir américain, ils jouent les morceaux de rock du moment à l'oreille, sans partitions. Mais dès le départ aussi, John Lennon et Paul McCartney s'associent et s'entendent pour écrire ensemble des chansons, par dizaines, affinant leur technique au fur et à mesure. Quelques-unes d'entre elles ressortiront sur les albums des Beatles bien des années plus tard. Il partagent également un drame qui les rapproche : Paul McCartney a perdu sa mère, terrassée par un cancer en 1956. Julia Stanley meurt écrasée par une voiture en 1958.

Les futurs Fab Four utilisent d'abord différentes variantes de leur nom (Beetles, Silver Beetles, Beatals, Silver Beats) avant de se fixer sur le mot-valise Beatles. Courant 1960. Il s'agit en fait de références au groupe The Crickets accompagnant Buddy Holly (Buddy Holly & The Crickets) et au film L'Équipée sauvage avec Marlon Brando, où il est question d'un gang du nom de "Beetles" (scarabées), d'une part, et au rythme (beat) du rock n roll (appelé beat music), d'autre part. Les quatre adoptent définitivement cette appellation (attribuée à John Lennon et Stuart Sutcliffe) en août 1960, lorsque débute leur premier engagement sérieux, à Hambourg où ils rencontreront Klaus Voormann et Astrid Kirchherr.

Cinq jours avant de partir pour l'Allemagne, le 17 août 1960, ils ont auditionné et engagé Pete Best comme batteur, alors que Stuart Sutcliffe est leur bassiste depuis le début de l'année. Mais ce dernier, copain de John Lennon, qui a pu rejoindre le groupe tout simplement parce qu'il avait assez d'argent (artiste-peintre en devenir, il a vendu une de ses toiles) pour s'acheter un instrument, ne sait pas en jouer. Il se produit dos au public afin que cela ne se voie pas. Sutcliffe tombe amoureux d'Astrid Kirchherr (qui prendra les premières photos du groupe, des clichés restés célèbres) et décide de rester à Hambourg en 1961 lorsque ses camarades regagnent l'Angleterre. Paul McCartney, jusque-là guitariste au même titre que John Lennon et George Harrison, devient à ce moment-là le bassiste du groupe. Sutcliffe décède le 10 avril 1962 d'une congestion cérébrale, 3 jours avant que les Beatles ne reposent le pied sur le sol allemand pour un nouvel engagement de sept semaines au Star Club.

Les Beatles font en tout cinq séjours à Hambourg (août à novembre 1960, mars à juillet 1961, avril à mai 1962 puis novembre et pour finir décembre 1962), le premier d'entre eux étant interrompu par le renvoi dans son pays de George Harrison car... il est encore mineur! Pour satisfaire le public des clubs de la cité hanséatique, les Beatles élargissent leur répertoire, donnent des concerts physiquement éprouvants, et recourent aux amphétamines. D'autres groupes liverpuldiens se produisent à Hambourg, comme «Rory Storm & The Hurricanes», dont le batteur se nomme Ringo Starr. Les Beatles envient sa notoriété et apprécient sa compagnie. Les deux groupes ont partagé l'affiche au Kaiserkeller pendant plus d'un mois en octobre-novembre 1960, et Ringo a déjà occasionnellement joué avec eux.

C'est aussi à Hambourg qu'ils décrochent leur premier contrat d'enregistrement, chez Polydor et en tant qu'accompagnateurs du chanteur et guitariste Tony Sheridan. Le 45 tours "My Bonnie" par "Tony Sheridan & The Beat Brothers" est publié en octobre 1961.

"J'ai grandi à Hambourg, pas à Liverpool" dira John Lennon.

À leur retour d'Allemagne, les Beatles ont acquis la maturité qui leur manquait, techniquement d'abord, sur scène ensuite. Après leurs deux premiers voyages formateurs à Hambourg, le 9 novembre 1961, Brian Epstein vient voir les Beatles au Cavern Club de Liverpool, le café souterrain où ils se produiront près de 300 fois jusqu'au 3 août 1963. Disquaire à l'origine, Epstein n'a jamais dirigé de formation musicale auparavant mais connaît quelques-uns des à-côtés qui mènent à la popularité d'un artiste. Il va devenir leur mentor et les propulser au rang de musiciens professionnels. Il va leur faire adopter une nouvelle tenue vestimentaire et abandonner les vêtements en cuir. Les Beatles devront maintenant jouer en complet veston, comme les professionnels, avec leur coupe de cheveux caractéristique. Initiée par Astrid Kirchherr (compagne de Sutcliffe) pour certains, par John Lennon et Paul McCartney à l'issue d'un court séjour à Paris en septembre 1961, pour d'autres, la coupe Beatles était déjà celle du personnage Moe dans les Trois Stooges. Brian Epstein fait aussi le tour des maisons de disques afin de leur faire signer un contrat d'enregistrement.

Epstein multiplie les tentatives auprès des grandes compagnies discographiques. Un échec restera célèbre chez Decca, où les Beatles seront auditionnés le 1er janvier 1962 en enregistrant 15 titres en une heure : Dick Rowe, le directeur artistique (A&R) de Decca sera surnommé dans le milieu "The man who turned down the Beatles" pour avoir dit au jeune manager "Rentrez chez vous à Liverpool, M.Epstein, les groupes à guitares n'intéressent plus personne".

Finalement, seul George Martin, alors producteur chez Parlophone, une division d'EMI, se montre intéressé. George Harrison racontera ainsi la première audition dans les studios d'Abbey Road, le 6 juin 1962: "Les autres membres du groupe m'ont presque tué lorsque George Martin nous a enregistrés pour la première fois. En nous rejouant la bande, il nous a demandé : 'Y a-t-il quelque chose qui ne vous plaît pas?'. Je l'ai regardé et j'ai dit : 'Pour commencer, je n'aime pas votre cravate', et les autres : 'ohhh non!, On essaye de décrocher un contrat ici!'. Mais George avait lui aussi le sens de l'humour".

George Martin va "signer" les Beatles, mais il n'aime pas beaucoup le style de Pete Best et suggère de le remplacer pour les premières véritables sessions d'enregistrement. Le groupe ne se fait pas prier et s'en sépare en août 1962 pour le remplacer par Ringo Starr (Richard Starkey), avec qui les affinités sont bien plus grandes. Une éviction brutale, qu'ils n'annonceront même pas eux-mêmes à Pete Best (c'est Brian Epstein qui s'en chargera). La formation restera dans cette composition, avec George Martin aux manettes, jusqu'à sa séparation.

Ils enregistrent en septembre de la même année leur premier 45-tours : Love Me Do. Il est à noter que pour la version de Love Me Do qui est présente sur l'album Please Please Me, le batteur est Andy White, un musicien de studio, tandis que sur le single publié le 5 octobre 1962, c'est Ringo Starr qui tient la batterie.

À l'instigation de Brian Epstein qui met à profit sa connaissance de disquaire, les Beatles alterneront des sorties de disques isolées ("45 tours" ou "singles", deux titres) qui ne seront pas sur les albums et d'albums dont seront extraits des singles lancés plus tard, accréditant ainsi l'idée qu'acheter un album des Beatles est une valeur sûre où l'on trouve déjà les succès que les autres ne découvriront que demain.

Pete Best, amer, sortira son propre album, Best, of the Beatles (notez la virgule !), mais celui-ci restera anecdotique. Les bizarreries des Beatles les plus recherchées de l'époque sont leurs premiers enregistrements avec Tony Sheridan, leurs chansons qu'ils interprètent en allemand, où ils se contentent de réenregistrer leur voix sur les bandes instrumentales existantes et même… des chansons sorties en 78 tours en Inde !


1963 - 1966 : La « beatlemania » :

Le 5 octobre 1962 sort Love Me Do qui n'atteint que le 17e rang au palmarès britannique. Ce n'est pas encore la « beatlemania ».

Leur deuxième 45 tours, Please Please Me, dont les paroles sont ambiguës pour l'époque (« You don't need me to show the way, girl » que l'on peu traduire par « fille, tu n'as pas besoin de me guider »!) est propulsé au premier rang. Les Beatles obtiennent ainsi l'opportunité d'enregistrer un album complet, ce qu'ils feront en 585 minutes. Intitulé Please Please Me (sorti le 22 mars 1963), cet album atteint également la tête du hit-parade où il se maintient durant sept mois.

Partie de Liverpool (où ils continuent jusqu'en août 1963 à enflammer le Cavern Club), la popularité des Beatles se répand dans tout le Royaume-Uni qu'ils sillonnent inlassablement, y effectuant quatre tournées cette année-là. Les succès se suivent : From me to you en avril, puis She loves you en août sont classés numéro 1 au hit-parade. She loves you rend les Beatles célèbres dans toute l'Europe. Leur passage, le 13 octobre 1963 dans la très populaire émission télévisée Sunday Night at the Palladium marque le début du phénomène que la presse britannique baptisera Beatlemania. Disquaires pris d'assaut, ferveur généralisée, jeunes filles en transes... Le groupe va aligner douze n°1 successifs dans les charts britanniques, jusqu'à la publication en février 1967 du single "double face A" Strawberry Fields Forever/Penny Lane, seulement n°2 (mais premier aux Etats-Unis).

le 4 novembre 1963, les quatre musiciens de Liverpool se produisent devant la famille royale au Théatre Prince of Wales de Londres pour le Royal Command Performance, où un John Lennnon irrévérencieux, avant de se lancer dans l'interprétation de Twist and Shout dit au public : "On the next number, would those in the cheaper seats clap your hands ? All the rest of you, if you'll just rattle your jewelry!/Est-ce que les gens installés dans les places les moins chères peuvent taper dans leurs mains ? Et tous les autres, agitez vos bijoux !".

En tête des hit-parades, Please Please Me n'est remplacé à la première place que par le deuxième album du groupe, With The Beatles (publié le 22 novembre 1963). Ces deux disques seront exportés respectivement sous les noms de Meet The Beatles et The Beatles' Second Album, spécifiquement pour les États-Unis, en ayant préalablement subi divers traitements tels que le raccourcissement de la tracklist, la modification de l'ordre des pistes, ou bien celle du son (écho, stéréo, ...), etc.

Ils entreprennent des tournées mondiales, mais les maisons de disques américaines affichent leur mépris pour ce qu'ils pensent être un phénomène passager. Leur cinquième 45-tours I Want To Hold Your Hand, est leur premier nº 1 sur le marché américain (1er février-14 mars 1964) et sera détrôné par She Loves You (21-28 mars), suivi de Can't buy me Love (4 avril-2 mai) ! : la « beatlemania » qui avait débuté au Royaume-Uni se propage de l'autre côté de l'Atlantique. Là-bas pourtant leurs disques seront brûlés quand John déclare en 1966 qu'ils sont plus populaires que Jésus.

Il s'en expliquera pourtant immédiatement avec vigueur, remarquant que s'il avait parlé ainsi de la télévision plutôt que des Beatles, chacun n'aurait pu qu'acquiescer. Il conclut sa conférence de presse en disant « Je ne vois pas un mot à changer à mes propos. Je peux à la rigueur vous présenter des excuses au cas où cela vous ferait plaisir ».

Les États-Unis, alors en pleine guerre du Viêt Nam, voient leurs soldats se battre et mourir, acceptent mal les propos d'un Britannique désinvolte, bien que ceux-ci ne les visent pas directement.

Analyse du phénomène :

La «beatlemania» fut un phénomène d'ampleur et à plusieurs facettes. La jeunesse prend goût à se coiffer et s'habiller à la Beatles, comme en témoignent les photos de l'époque, prises dans les rues. Par exemple, des disquaires se spécialisent sur la discographie des Beatles, et pour mieux gérer ses stocks la société EMI/Parlophone propose la présouscription des albums à suivre, même s'ils sont encore à l'état de projet. L'atmosphère hystérique des concerts rend parfois ceux-ci presque inaudibles; le premier ministre britannique remarque néanmoins que ces artistes constituent pour le pays une excellente « exportation », notamment en termes d'image : celle de jeunes gens souriants, polis, bien habillés, et pleins d'un humour très britannique lors des interviews. Ils seront décorés par la reine du Royaume-Uni, le 12 juin 1965, de la médaille de Member of the British Empire (MBE). C'est en fait la plus basse des décorations. Qu'importe ! Certains MBE, froissés, renverront par dépit leur propre croix à Sa Très Gracieuse Majesté. Les vrais honneurs arriveront beaucoup plus tard, quand Sir James Paul McCartney, ainsi que Sir Mick Jagger, de The Rolling Stones seront anoblis.

Dans les années 1960 l'industrie musicale est en pleine expansion. Désormais il est possible de donner des concerts dans des salles de plus en plus grandes. A de la télévision les émissions sont de plus en plus regardées par un public familiale (les Beatles furent les premiers à passer dans une émission diffusée en « Mondovision », dans le monde entier en juin 1967 avec la chanson All You Need Is Love).

Depuis 1965, les Beatles ne chantaient pratiquement plus qu'en playback à la télévision et Paul s'en expliquait : « Nous faisons un très important travail de studio, corrigeant inlassablement la moindre imperfection avec une précision maniaque. Pas question d'offrir aux téléspectateurs, alors que ce son existe, un autre son déformé par les mauvais studios des plateaux de TV ». Toujours en 1965, les Beatles prennent la résolution de ne plus donner d'autographes : « Nous n'avons tout simplement pas assez de bras, et nous devons tout de même pouvoir utiliser nos guitares de temps en temps ! ».

Les Beatles ont l'intelligence de mêler à des standards du rock comme Kansas City des chansons susceptibles de plaire à la génération précédente (Till There Was You, You Really Gotta Hold on Me ; Besame Mucho restera dans les cartons). Notons que ces chansons, - y compris Besame Mucho - font partie du répertoire des Beatles depuis Hambourg.

Pour ne pas se faire cataloguer comme « Mods » et perdre le public des « Rockers », Brian Epstein a eu une idée : les Beatles, retrouvant un moment le cuir de leurs débuts, vont sortir un disque de quatre titres de rock pur et dur (Matchbox, I Call Your Name, Long Tall Sally, et Slow Down) qui sera le « disque des initiés » et montrera « ce que les Beatles savent vraiment faire quand ils le veulent ». Satisfaits par cet os à ronger, les rockers ne dénigreront plus les Beatles eux-mêmes, mais les fans qui achètent leurs autres disques et ne sachant pas ce qu'est la vraie musique des Beatles, qui ont montré qu'ils savaient faire bien mieux que de la pop. La présence d'un « standard de rock » deviendra pour se concilier ce public (mais aussi pour se faire plaisir) un incontournable des albums.

Dans le film A Hard Day's Night, tourné en noir et blanc pour ne pas coûter trop cher, mais aussi pour masquer le fait qu'ils n'ont pas la même couleur de cheveux, et confié à Richard Lester, les Beatles orchestrent habilement leur propre légende, avec un humour très britannique. Cet humour devient délirant avec Help!, à l'été 1965 (couleurs), où les Beatles se moquent d'eux-mêmes. On va jusqu'à les comparer aux Marx Brothers, ce que John estime excessif. George Harrison, lui, noue une solide amitié avec Eric Idle et le groupe des Monty Python.

L'humour britannique reste une composante incontournable des Beatles. Quelques exemples tirés d'interviews :

« - Que craignez-vous le plus ? La bombe atomique ou les pellicules ? (ricanements)
- La bombe atomique, puisque nous avons déjà des pellicules (hurlement de rire de l'auditoire) »

« Pouvez-vous nous chanter quelque chose ?
- L'argent d'abord ! »

« Répétez-vous beaucoup ?
- Pour quoi faire ? Nous jouons déjà en concert tous les soirs, vous savez. »

« Vous jouiez autrefois des standards. Pourquoi ne le faites-vous plus ?
- Parce que maintenant, nous en créons. »

« Ringo, êtes-vous des mods ou des rockers ?
- Personnellement, je suis un moqueur » (sera repris dans le film A Hard Day's Night)

« Comment avez-vous trouvé l'Amérique ?
- En tournant à gauche au Groenland ! »

L'album Rubber Soul sera plus tard ainsi nommé pour pasticher l'expression plastic soul (âme influençable). Rubber SOLE, qui se prononce presque à l'identique, signifie semelle de caoutchouc !

John Lennon avait soigné son personnage avant-gardiste en écrivant en 1964 et 1965 deux livres de courtes nouvelles dans un style imagé et surréaliste, In His Own Write, puis A Spaniard in the Works. La critique de l'époque ne leur fait pas bon accueil, mais Christiane Rochefort traduira le premier sous le titre En flagrant délire.

Entre-temps, le Beatles fan club travaille à chouchouter un réseau de fans à qui on concède des bonus (photos inédites, disques hors commerce offerts à Noël) fans qui contribuent à entretenir la popularité des Beatles dans l'opinion. Interviennent Brian Epstein pour la partie organisation et George Martin pour la partie musicale. Dès le début des années 1960, George Martin fait à tout hasard enregistrer un album de musique symphonique inspirée des Beatles. Un autre, plus élaboré, suivra bien plus tard pour le remplacer. Vers l'an 2000, un CD...

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