Garland Jeffreys | fr

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On ne comprend pas bien pourquoi Garland Jeffreys n’est pas plus connu en France. Il a fréquenté Bob Marley, Paul Simon, c’est un grand pote de Lou Reed, il a joué avec Dr John, n’a pas arrêté de faire tournées sur tournées et est aussi sympathique que généreux. Encore maintenant, son style bien particulier qui mélange reggae, folk et rythm’n blues continue de hanter les rues de New-York d’où il est originaire. Entre Al Jarreau et Grace Jones, ses chansons parlent souvent de l’enfance et de la City, des quartiers mal famés et de la pauvreté, le tout avec une très belle voix. C’est surtout dans les années 80 qu’il se fait connaître, époque où il signe chez Epic l’album « Escape Artist » (avec le titre « Matador »).

Ses références musicales font de Garland le personnage qu’il est : Nina Simone, Charlie Parker, Sonny Rollins (avec qui il a joué), Ella Fitzgerald, bref, toute l’histoire de la musique black américaine. On l’a vite catalogué au rayon « rythm’n’blues » mais il tend plus vers la folk, la variété et le jazz. A l’instar d’une Patti Smith, d’un Woody Allen, d’un Bob Dylan ou d’un Scorcese, c’est la ville de New York qui gronde en filigrane à travers lui et qui s’illumine d’un sourire les jours de temps gris…

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